Toujours
au centre la fontaine
Au centre de son Univers
Un enfant éveillé par sa naissance
Avait faim du lait de sa mère
Et soif de connaissance.
Depuis des temps immémoriaux
On transmet le savoir sans peine
Appartenant à la poétique de l’eau
De La Fontaine.
Si l’eau coule de source
Il n’y a pas de vie sans elle
Mais pour être immortel
L’Académie est la seule ressource
Pour La Fontaine.
Notre fontaine est un élément du décor
Inscrit dans le pittoresque de nos terroirs
Son eau de vie fait l’énergie des corps
Quand les rimes nous servent de miroirs
Celui qui vient s’y rafraichir
Se trouve en plus orienté vers l’astral
Porté à bien réfléchir
Entre le bien et le mal.
D’un village à l’autre est inscrit au fond des cœurs
L’environnement sociétal
De la fontaine
Menant l’imaginaire des gens au bonheur
Par des morales de justesse médicale.
Tout nouveau-né
porte en lui ces antennes
Des images ornées d’une langue simple
Sagesse populaire issue du mont Olympe.
Grace à la Grèce et ses fontaines
Puis à Rome et ses bacchanales
Grâce à Monsieur de La Fontaine
Et ses saynètes animales
L’espace n’appartient plus au chaos
De par la valeur de leurs eaux.
Car leurs œuvres de la Pléiade
Et les sources divinisées
Par l’importance des naïades
Allouent à tous les nouveau-nés,
Portés sur des fonts baptismaux
Ou autres fontaines édifiant les citoyens,
Les remèdes pour mieux réfléchir à leurs maux
Ou bien les soigner pour leur bien.
A l’aide de moult fabliaux
Appartenant à l’immuable
Fontaine de jouvence,
Gravés dans les divines tables
Suggérant purification et renaissance
Tout est dit sur notre postérité
Sinon notre immortalité.
Lors, tous les jaillissements des vrais altruistes
Pareils à l’eau marquant du beau le centre
Font que La Fontaine notre grand fabuliste
En reste l’épicentre.