Aux éclairs de la lune
Il nous écrit ce mot
En regardant la Lune
Il s’appelle Pierrot
Et il cherche fortune
En tout cet Univers où il s’envole tant.
Combien la Lune est belle à nous tourner autour
En tout cet Univers où il s’envole tant.
Combien la Lune est belle à nous tourner autour
Le soleil en dit-il autant
A nous lorgner faire ces
tours ?
Hé parbleu, il n’aurait fait
mieux
D’un cercle uni aux autres
Tout aussi merveilleux
Que l’Univers où il se vautre.
C’est dommage, Pierrot,
éclairé de la Lune
Que tu ne sois pas Dieu
Que tu ne sois pas Dieu
Mirant les étoiles aux doux
reflets des lagunes
A te combler les yeux.
Il repose sa plume
Zieutant l’immensité
En ressent les volumes
Craignant sa vanité
Ou l’immensément grand
redevient si petit.
Pour chaque petit pois
devenant galaxie
Il remplirait l’arène d’Arles
Pour les planètes ? Qu’on
en parle
Elles seraient les grains de
sable de la Terre.
« On ne dort point »,
dit-il encore
« Quand on pense à la mer
Où chaque goutte d’eau, de
Tulum à Angkor
Sont les lunes de l’Univers. »
Et la lune tourne autour de la
Terre
Tout comme l’Univers tourne
autour de Pierrot
Tout tourne à le mettre
parterre
Le grand ou le petit à le
mettre à zéro
L’homme est un point central
Autour duquel il trace un
cercle
Celui de son univers
unilatéral.
Parfois il doit en faire
sauter le couvercle
Pour apprécier les beautés de
la nuit
La dimension est une erreur à
la vue d’homme
Il est dans l’infini, l’infini
est en lui
Et Pierrot rassuré se rendort
dans son somme.
Remarquable ! Merci pour cette balade galactique. Je suis Pierrot je suis curieux de tout. J’adore cette fable. Merci mon Daniel de Partager autant de fables. Dans mon lit, moi aussi comme Pierrot, je peux m’envoler et regarder entre autres le clocher de mon village d’en haut.
RépondreSupprimerMerci encore Daniel.
Christian.