Tout à l’égo pour deux nuisibles
Toute
société ne manque pas de méchants.
Cette
déviance, ce penchant
Au fallacieux est une came
Pour qui on donne le bon Dieu sans confession.
Au fallacieux est une came
Pour qui on donne le bon Dieu sans confession.
Voici donc
une hippopotame
Qui a le
vice pour passion
De folie
ne faisant la nique
Que pour
la jouissance d’en faire
Epaulée
d’un fourbe moustique
Ami suceur
pour mieux déplaire
A toute
vie spirituelle.
Oui,
braves gens, les âmes faibles sont cruelles !
Elle
aimait l’argent par délice
Il aimait
la perverse
Et à deux
ils buvaient la lie jusqu’au caprice
A en
pourrir toute kermesse.
De son
seul poids sur son passage elle tuait tout
Néanmoins
la malice comblait son bagou.
Sous le
fort le faible succombe
Son riche
époux en fit une amère expérience
Elle
hérita jusqu’à la tombe
L’anesthésiant
de ses silences.
Puis cette
chipie médisante
En aliéna
tous ses amis.
Son
comparse par ses piqures incessantes
Transmettait
paludisme et fièvres ennemies.
L’ombrageux
fut moins difficile
A
manœuvrer que le pauvre conjoint trop docile
Il était
veule et malfaisant
Niais,
servile et médisant.
Séduisante
et fort sympathique
Sous son
masque toxique
L’herbivore
en liesse sautait dans le fumier
Et de plus
belle embobinait la confrérie
Le piqueur
infirmier
Pompant,
tout sot du safari.
La
comédienne extravertie
Passait du
bien au mal d’un air
Magique et
perverti
En
profonde tristesse ou immense colère
Détruisant
tous les bons usages
Liens,
amours, bontés, par d’incessants chicanages.
Le lion
sut la chose et manda son limier :
« -J'ai »,
dit-il, « vent dans ma prairie
D’un vil
cheval de mer qui sous des airs de sage
Dénigre
tout sur son passage
Il faut
que vous y mettiez fin ! »
« - Sire, comptez sur moi ! », jura le détective.
« - Sire, comptez sur moi ! », jura le détective.
On lui
donna os pour la faim
Et pour
unique directive
De stopper
les deux aigrefins.
« - Comment
Dieu vous-y prendrez-vous ? »
« - Par
leur tout à l’égo débordant, voyez-vous. »
Donc au
palais elle ne fut plus invitée
Chacun
chercha à l’éviter
En
apprenant les ponctions qu’elle avait pu faire
Après les
vaccins de son sbire.
On ne
supporta plus qu’elle déblatère
Vu qu’au
contact on se portait de mal en pire.
Dès lors
la psyché se brisa.
A tort sa
jalousie déclencha sa colère
Le monde elle le méprisa
Tout en
multipliant ses actes délétères
Tel un
volcan en feu, son ire s’attisa
Multipliant
ses duperies
Mesquine
et malicieuse
Elle
s’offusqua même de ses tromperies.
Vipérine
et pleureuse
Elle s’en
prit au moustique.
De folie,
de furie elle en eut tous les tics
Si bien
que le vrombissant insecte en pouffa
Tant,
qu’elle s’étouffa
Lorsqu’elle
l’avala.
Les
malfrats dézingués, on s’en arrêta là.
Ayant
confié sa rhétorique,
Validé la
mise en pratique
Que l’être est mieux que le paraître
Que l’être est mieux que le paraître
Le limier
revint dormir aux pieds de son maître.
Le
« Moi » est souvent l’ennemi
Avant d’être
tyran des autres
L’emprise
et l’abus ne sont que pures infamies
Pour les
diseurs de patenôtres.
A quoi bon abuser, à quoi bon s’écharper
A quoi bon abuser, à quoi bon s’écharper
Rien ne
sert de duper, tricher ou larmoyer
Car qui
veut trop avoir laisse tout échapper
Amitié,
santé, vie, foyer.
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