LIVRE V - Fable 91 - (Editions Thot en 2018 - Fabuleux Dédale)
Au gré de la rosée
Ô fortunes…
D’Hammurabi la richesse de Babylone
La trop belle Babel en sa tour d’infortune
Ruinées aux forces d’Epsilon.
Quid du très fabuleux phare d’Alexandrie
Lorsque Rome l’envie
Comme centre de toutes religions ?
L’opulence de l’empire mongol machiavélien
De Gengis Khan et ses légions
Ou de Mansa Moussa le roi malien
Bâtisseur couvert d’or
Aussi riche que Guillaume le conquérant…
Que dire des fortunes des conquistadors
Ou d’autres durs belligérants
Plus acerbes ?
Comme Attila le Hun pour l’herbe
Qui ne repousse pas…
Sauf au gré de la lune
S’opposant au trépas
Gouttelettes d’eau opportunes
Du matin perlant sur les fleurs
Par une nuit très claire
Le sol refroidi rejetant la chaleur
Sans aucun brin de vent dans l’air.
La fortune est à nous
Ou bien nous abandonne
Et rien n’est moins à nous
Que ce qu’elle nous donne.
Elle est aveugle et nous sourit
Ou bien mauvaise et nous pourrit.
Elle nous sert à l’envi
Et image un proverbe
Car elle est pour la vie
Ce que la rosée est pour l’herbe.
Je reviens flâner dans la rue des fables où j’aime me baigner dans une goutte de rosée. Rafraîchissant.
RépondreSupprimerMichelle