mercredi 23 septembre 2020

Au gré de la rosée

 LIVRE V - Fable 91 - (Editions Thot en 2018 - Fabuleux Dédale)


Au gré de la rosée

 

Ô fortunes…

D’Hammurabi la richesse de Babylone

La trop belle Babel en sa tour d’infortune

Ruinées aux forces d’Epsilon.

Quid du très fabuleux phare d’Alexandrie

Lorsque Rome l’envie

Comme centre de toutes religions ?

L’opulence de l’empire mongol machiavélien

De Gengis Khan et ses légions

Ou de Mansa Moussa le roi malien

Bâtisseur couvert d’or

Aussi riche que Guillaume le conquérant…

Que dire des fortunes des conquistadors

Ou d’autres durs belligérants

Plus acerbes ?

Comme Attila le Hun pour l’herbe

Qui ne repousse pas…

Sauf au gré de la lune

S’opposant au trépas

Gouttelettes d’eau opportunes

Du matin perlant sur les fleurs

Par une nuit très claire

Le sol refroidi rejetant la chaleur

Sans aucun brin de vent dans l’air.

La fortune est à nous

Ou bien nous abandonne

Et rien n’est moins à nous

Que ce qu’elle nous donne.

Elle est aveugle et nous sourit

Ou bien mauvaise et nous pourrit.

Elle nous sert à l’envi

Et image un proverbe

Car elle est pour la vie

Ce que la rosée est pour l’herbe.

 

 

 




1 commentaire:

  1. Je reviens flâner dans la rue des fables où j’aime me baigner dans une goutte de rosée. Rafraîchissant.
    Michelle

    RépondreSupprimer