L’huitre et le galet
A l’égal
de Turan l’étrusque
Preuve
d’amour et de fécondité
Et de
Laran le guerrier brusque
A
l’affreuse stupidité,
Lors d’un
matin aux vents soufflés
Au gré des
flots, par la vague arrivèrent
Une huitre
et un galet
Qui au gué
de l’eau s’accostèrent
Sur la
plage de sable.
Là, nôtre
rondouillard instable
Mal poli
par les eaux
S’en pris
aussitôt au faciès
Torturé de
l’huitre de Thau,
Par des
paroles à l’emporte-pièce.
L’inculte
et lisse pierre
Ironisa
sur la laideur
De
l’huitre, ce vilain caillou de mer
Lui
reprochant son genre et son odeur.
Evitant qu’elle
lui enfile perle à tort
Fut-elle
nacrée de culture
Il la
pressa contre un rocher du bord
Etant sûr
De bien
mieux l’écraser.
A quoi bon
pavoiser !
La raison
de la force
Ignore de
comprendre
Combien
bombent le torse
Restant
bête à tout prendre.
D’une
prompte et certaine mort
Cette
merveille des ondes en livrant sa chair
Dévoila
une perle de lumière
L’énergie
résultant du corps.
Force de
nature n’est bien souvent qu’abjecte !
C’est bien
qu’on ait vu ainsi qu’il est insensé
D’ignorer
l’intellect
La force
des pensées
Se forme
dans la coquille du cœur
Car l’intelligence
est un vrai bijou
Lorsque
l’impéritie reste un mauvais caillou.
L’esprit
qui se désincarne fait le bonheur
Des enfants
d’Abraham.
Vice et
ignorance restent les maux de l’âme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire