LIVRE IV - Fable 60 - (Editions Thot en 2018 - Fabuleux Dédale)
Les moucherons, le pompile et l’araignée
Qui ne connait l’histoire
De la cigale et la fourmi ?
Mieux vaut partager le pouvoir
Pour s’éviter les pandémies.
L‘union des différences
Fait force collective
Prônant plus d’amour que de haine destructive
Afin d’éviter les souffrances.
Cependant toute économie
Pour notre chaine alimentaire
Tout en corrigeant les dévers
Lie travail et autonomie :
Ainsi coccinelle utilise puceron
Un créateur, un tâcheron.
Mais à n’y prendre garde
Le vil prédateur fait sa toile
Où l’on renie sa bonne étoile
Sans plus de sauvegarde.
Lors, l’énorme araignée
Chélicères acérées
Piège les moucherons
Et tuent les fanfarons.
Si beau est l’incendie
Fini la comédie.
Entre le rouge et brun
Ils cherchent la lumière
L’espoir de doux embruns
Le pompier des prières.
Certes, il existe le pompile
A l’aiguillon vaillant
Sur cette toile se précipitant, habile
En évitant les fils gluants
Il va livrer combat
A ces haines et peurs !
Pour les libertés le débat
C’est point de dictateur
Il dit qu’on vit, on meurt
En fonction de l’idée
Que l’on a de soi-même
Ne se laissant intimider
Pour annihiler les extrêmes.
Gardons-nous des engagements
Du « Ce n’est pas la mer à boire ! »
On se plaint tous de la mémoire
Jamais du jugement.
Excellent ! Juste excellent ! Bravo pour cette belle fable Daniel.
RépondreSupprimerYvonne