Le
devenir de l’Homme
Il est aux fables des critères
Qui font office de prise d’armes,
Qui font office de prise d’armes,
Pourquoi faudrait-il mieux se taire
Que de tirer le signal d’alarme ?
Un jour la Terre ne voulut plus faire l’autruche
Quand elle vit l’abeille se piquer la ruche
Elle eut assez de ces humains qui zonent
En lui détruisant sa couche d’ozone.
Elle convoqua Dieu
Chef des hommes cultivant le jardin d'Eden
Et le Diable odieux
Et le Diable odieux
Dynaste des forces mondaines.
« - J’en ai assez de votre humaine engeance
Qui me dit en danger !
C’est elle qui est dans la souffrance
A force de tout vendanger
Sous prétexte de leur faute charnelle
Vous les avez tant excités de passionnel
Qu’ils sont voués à disparaître. »
« - Accordez leur une dernière chance. »
« - Soit ! Mais grand dieu d’ici trois
lustres à naître
Si rien ne change quant à cette malveillance
A mon encontre, pour toutes leurs fautes,
Je ferai que le démon se déchaîne !
Soit par une éruption volcanique en chaine
Tremblements de terres et tsunamis sur les côtes
Ou répéter un grand déluge interminable.
Les centrales nucléaires sans lumières
La généralisation des cancers
Ne seront qu’effroyables.
Je saurai guérir cette contamination
Dans cent ans la végétation aura reprise
Un air plus sain sera de mise
Grâce à l’arrêt de ces déprédations ;
Et dans trois cent ans les buildings seront poussière
Les animaux ravis ne feront plus la fable
Trente mille ans après plus de déchets du diable
Y compris le plastique et les soues meurtrières
Et là pourra revenir l’homme
Avec mon autorisation,
Car je crains qu’il ne sache gérer cette affaire
Trop préoccupé à poursuivre ses chimères. »
Dieu ne fit aucun commentaire
Le Diable remisa la boîte de Pandore.
Tout est beau sur la Terre
Excepté l’homme qui se déshonore.
Une fable pas aussi pessimiste qu’elle y paraît et des mieux écrites. Merci Daniel
RépondreSupprimerAlors nous sommes au moins deux, sans doute plus, à partager cette vision d’un monde qui mérite plus que jamais des fables pour le réveiller. J’aime beaucoup.
RépondreSupprimerPierre
Le constat est sans appel : tandis que certains crient à la fin du monde, le monde s’en remettra. C’est la fin de l’humanité qui est à craindre (et la fin de notre mode de vie destructeur qui est à espérer et mettre en œuvre, ce sera un moindre mal !) David
RépondreSupprimerMonsieur Daniel ? J’ai lu toutes vos 100 fables du "Fabuleux Dédales". Merci d'avoir crée ce site.
RépondreSupprimerJ’aime votre style. Celle-ci est plus solennelle et sérieuse. Un peu anxiogène, je l’avoue. Mais bon, c’est aussi le “rôle” du fabuliste de réveiller les consciences. Bravo.
Françoise
Comme dans vos habitudes. Du beau travail ! Excellent M. Daniel.
RépondreSupprimerCyril
Devenus inconséquents, le prouvent nos répétées exactions, il semblerait que Dieu ait abandonné la partie, ce qui en principe devrait complaire à ce pauvre diable, qui à son tour se mordant la queue, ne peut que constater son impuissance à dorénavant contrarier les plans divins. Seuls les hommes se dépatouilleront, quant aux résultats… incertains, je vous rejoins sur ton interrogation et sa morale, Daniel. Merci.
RépondreSupprimerHenri