Rue des fables
Que de
toute âme du pays
Ne
connaissant Château-Thierry
On en
boude la fable
J’y
consens, mais que sur le site Rue des Fables
On ne
croit à l’Histoire
J’ai très
peine à y croire.
Un fabuliste
assoiffé et aphone
Dans une
pirouette
Avait
perdu la faune
De
l’agneau et du loup ; du coq la girouette.
Car c’est
de La Fontaine
De son eau
de jouvence
Que l’on
boit à grands traits et sans aucune peine
Ses rimes
et ses vers avec bienveillance
Que l’on
va de l’avant
Comme pour
les enfants
C’est toujours
en piaffant
Que
l’esprit est vivant.
Ayant
perdu fontaine, il rechercha la source
Rencontra
l’Ignare qui lui vida l’esprit
En fit un
combattant sans aucune ressource
Contre
lettres et culture à avoir le mépris.
La mauvaise
rencontre en chemin des embuches
Fit que
notre quidam
En devint
tout nunuche.
Puis
survint une dame
S’appelant
« Rue des Fables »
Une fée du
logis connaissant rimes et vers
Qui notant
ses travers
Lui tint ses
propos très affables :
« - La
route est parsemée de fables
Comme le
sommeil l’est de songes
Et
d’aucuns cherchent l’ineffable
Le vrai
plutôt que le mensonge :
Pour tous
les fabulistes en herbe
Je suis la
Rue propice
Aux
morales et proverbes
A livrer
leurs délices.
Par les
figures virulentes
Qui savent
accrocher les têtes les plus lentes
Les fables
font l’Histoire
Et livrent
leurs secrets
Du rêve le
concret
En séduit
l’auditoire. »
« - Et
quand on nie la vérité ? »
« - Rue
des Fables bonhomme
Dont les
beaux contes sont l’héritage de l’homme
Et d’une
indicible acuité !
Pour vous
quelques « hourrah »
Les mots
tuent tout autant
Que fusil
crépitant
Comprenne
qui pourra ! »
Et notre
fabuliste
Redevint
libelliste.
Si au bout
de la fable
Il y a une
morale
Nous écrivons
des fables
Pour
garder le moral.
Le miroir
du visage
Reste
comme l’Ignare
Empreint
de parti-pris
Il faut un
balisage
Rue des
fables est un phare
La psyché
pour l’esprit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire