Le Fou et la Mort
Dans les
arcanes du Tarot
Où se
mesurent tous les mythes
Laissez-moi
vous compter le rite
De ceux
qui se joignent comme deux gouttes d’eau.
L’un est
sans nom, l’autre est sans nombre
Tous les
deux unis par le même mouvement.
L’un n’a
que les os et représente les ombres
L’autre a
de la vie tout le scintillement.
Quand le
treize désigne l’arcane sans nom
Le vide du
zéro rappelle Agamemnon,
Vacillation
entre innommable et innombrable.
Le fou au
baluchon n’est plus analphabète
Il mettra
les outils de la vie sur sa table
Quand
l’animal le pousse à sortir de la bête.
La mort
fauche les vies comme on fauche le blé
La preuve
en est de sa colonne vertébrale
Elle est
loin de rester de poussière ensablée
Grain de
blé doit périr pour renaitre vital.
« Beau
mat, ça me fout la mort quand on meurt debout. »
« En
ta fin est mon début ! » Répondit le fou
« Nous
les deux seuls atouts en marche
Avons la
mémoire du monde
Nos forces
réunies font la bonne démarche
A avoir
sur la mappemonde :
Du pas de
vie à trépas et vice versa
Le vide
contient la vie dans l’indéfini,
Lorsqu’on
perd tout sauf la raison, plus de forçat !
On œuvre
hors simagrées à l’amour infini
Echec et
mat aux fesses
Par folie
et sagesse. »
Que l’on
ne soit pas né
Ou a
contrario mort
Dixit le
Mat à mort, la vie se joue des mors,
Par un
acquis inné
Et force
d’oxymore
Des portes
du temps et du nombre des années.
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