La
Sirène et la Licorne
Supposer
vrai, n’est pas proprement croire
Faut-il
vivre le rêve ou bien sa vie ?
Si vous en
dit l’envie
Plongez
dans cet abysse, écoutez cette histoire.
L’homme ne
vient pas d’un jardin
Mais bien
d’un océan
Que deux fascinants
baladins
Façonnèrent
céans.
Un beau
cheval marin
Symbole de
puissance
A la corne
magique, au prude front d’airain
Séparait
les eaux polluées de la bien-pensance.
Le Temps
avait testé les reins
De
précédentes engeances.
En avisant
une sirène
Laquelle,
à la volupté d’Epicure
Demandait
douce culture, la chose est sûre,
La Licorne
héla : « Hé ! Que fais-tu à la traine ? »
« Moi
? … Je suis la source de vie et peut ravir
Celui qui
me féconde. »
Répondit cette allumeuse en chantant de rire.
L’unicorne entrevoit ce Nouveau Monde
Répondit cette allumeuse en chantant de rire.
L’unicorne entrevoit ce Nouveau Monde
Car seule
une vierge peut goûter à sa corne
Serment
fait, l’animal de bon augure
Offre à la
belle créature
L’épée de
Dieu contre un air de cromorne.
« Âââh !… » Licorne et sirène entourées d’alevins
En
deviennent immortelles
Comme deux
gouttes d’une eau éternelle
Recréent
l’Océan majestueux et divin.
La sirène est la mère de la mer
La sirène est la mère de la mer
La licorne
en devient le verbe de la terre
Ces deux
créatures soi-disant légendaires
Disparurent
avec leurs beaux désirs solidaires
En
s’unissant pour l’éclat parfait du
diamant.
Depuis
quand l’eau veut redevenir goutte
Dans les
milliards qu’en contient l’océan
Elle doit
prendre forme tel l’homme sans doute
En naissant
de l’Unité sidérale.
L’agrément
vient de l’imagination
Ici point
de morale,
La vie ne demande
qu’illusions.
Une autre légende éternelle est née. Bravo, bravo, bravo.
RépondreSupprimerPierre