Coccinelle et faux amis
Il n'était
point de lieu dans toute la forêt
Où aimaient
à rire bestioles sans arrêt
Aussi accueillante à leurs yeux
Aussi accueillante à leurs yeux
Que la
dive maison de la bête à bon Dieu.
De son
travail sa réussite
Avait apporté la monnaie
Avait apporté la monnaie
Qui
l’avait haut placée ensuite
Lui offrant de côtoyer bien d’autres damnés
Aimant à les nourrir et à les distraire.
Mais de cette belle amitié
Ces autres en profitèrent
Lui offrant de côtoyer bien d’autres damnés
Aimant à les nourrir et à les distraire.
Mais de cette belle amitié
Ces autres en profitèrent
En toute
satiété
De
plaisirs asservis.
Lors, ils
la jalousent et l’envient
Ils la
trompent et lui nuisent
Si bien
que ses ors et richesses s’amenuisent.
Qu’advint-il ? Naufrage et retraite anticipée
Elle perdit en un jour
Qu’advint-il ? Naufrage et retraite anticipée
Elle perdit en un jour
Les sous
et la notoriété.
La coccinelle ne vit point ce désamour :
Elle avait ses amis se dit-elle à l'instant
C’était là, le plus important.
Mais les rumeurs vont vite
Et les abandons d’amitié sont sans limites.
La coccinelle ne vit point ce désamour :
Elle avait ses amis se dit-elle à l'instant
C’était là, le plus important.
Mais les rumeurs vont vite
Et les abandons d’amitié sont sans limites.
Si sa
demeure était ouverte
Chansons, grâces et cuisine offertes
Elle n’eut pas tant de liesse
Pour éponger cette détresse.
Plus d’amis en soutien ! Plus de sourire aimant !
Existait-elle seulement ?
Criquet, et autre chenille avait tout bouffé
Lucane et cigale en avait même pouffé.
De tous ses biens perdus, comme à l'humaine engeance
Capable de tout croquer avant la retraite
Il ne lui restait plus que du cœur le silence
Il n'est demeure plus secrète,
Il cogita donc nature des faux amis
Chansons, grâces et cuisine offertes
Elle n’eut pas tant de liesse
Pour éponger cette détresse.
Plus d’amis en soutien ! Plus de sourire aimant !
Existait-elle seulement ?
Criquet, et autre chenille avait tout bouffé
Lucane et cigale en avait même pouffé.
De tous ses biens perdus, comme à l'humaine engeance
Capable de tout croquer avant la retraite
Il ne lui restait plus que du cœur le silence
Il n'est demeure plus secrète,
Il cogita donc nature des faux amis
Comme on
découpe un salami :
Le béni oui-oui bon apôtre
La calculatrice des autres
L’intéressée au goût des choses
L'emmerdeur qui vous en chose
Le jean-foutre qui vous détrousse
Le profiteur qui vous repousse
Le faux-cul qui vous met plus bas que terre
Et le fielleux qui vous enterre.
Depuis elle savait, un jour l'un, un jour l'autre
Les avoir eus à ses dépens
Et si l'amour des uns fait le bonheur des autres
On ne se lie d’amitié avec des serpents.
Le béni oui-oui bon apôtre
La calculatrice des autres
L’intéressée au goût des choses
L'emmerdeur qui vous en chose
Le jean-foutre qui vous détrousse
Le profiteur qui vous repousse
Le faux-cul qui vous met plus bas que terre
Et le fielleux qui vous enterre.
Depuis elle savait, un jour l'un, un jour l'autre
Les avoir eus à ses dépens
Et si l'amour des uns fait le bonheur des autres
On ne se lie d’amitié avec des serpents.
Les faux
amis ont ce masque affable et poli
Leur
brillant n’est point or, et avec eux malheur
On tombe
dans l’oubli
Plutôt que dans le cœur.
Plutôt que dans le cœur.
Excellente fable. Entrainante avec ça. Bravo et merci.
RépondreSupprimerGeorges
Comme déjà dit, ci-dessous, très belle fable… belle écriture.
RépondreSupprimerChristine