Les deux paniers
Il était deux paniers
Au sein d’une mansarde
Appartenant à un jardinier
Ayant du Temps perdu sa rambarde.
Du nom d’Ego, le droit recueillait le meilleur
Quand le gauche gardait les bris du chamailleur
En s’appelant Scission.
Leur langage de sourds frisait l’aliénation :
« Il me faut de l’avoir. »
« Par besoin qu’on te pompe ! »
« On est rien sans pouvoir. »
« Pour qu’il te corrompe ! »
« Je réclame la gloire. »
« Afin qu’elle te trompe ! »
« Virile est la victoire. »
« Jusqu’à ce qu’elle rompe ! »
Ego avait besoin des défis du futur
Et Scission d’illusions de duales
fractures.
Notre Hermite en vivant
De piètre nourriture
Cherchait de son vivant
À rompre l’aventure
De ses paniers rivaux
Le menant au caveau.
De vouloir le plaisir
Sans subir la douleur
Quand nature du moi et siège de désir
Ce n’est pas voir que blanc fait toutes
les couleurs
Ni que tout est lié comme osier fait
panier.
Pour le genre humain la bêtise
Vient de l’incurable sottise
De la contradiction, qui édifie le
niais.
Il n’est point de détresse
À mendier la sagesse
Il les avait laissés à
leurs antinomies
Se libérant en
refusant tout compromis.
Il faut avoir la haine de soi
Pour gagner le bonheur et la foi
Seule l’Unité apparait
Lorsque la tête disparaît.
Très belle histoire, dommage que je n’ai trop compris la morale. Mais ça reste une belle fable. Deux paniers il fallait trouver le sujet.
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